• La finalité de ce colloque

    La finalité de ce colloque est d’offrir à nos concitoyens une approche critique et rationnelle de ces problèmes de société que posent les relations entre la Science et la Technologie.

     

     

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    Quelles sont les nouvelles solidarités ou celles qui sont à renforcer quand la science à travers les progrès techniques, fait évoluer la société ?

     

    Dans notre vie de tous les jours, nous sommes confrontés à des objets qui ressortent de technologies plus ou moins sophistiquées issues des connaissances parfois les plus avancées et des plus récentes de la Science. Ces objets imprègnent notre vie sociale quotidienne et manipulent nos comportements individuels et collectifs. Cette intrusion massive des applications de la science au travers de la technologie et de l’économie de marché modifie la société et ses habitudes et pose des problèmes d’éthique complexes.

     

    Dans tous les champs de nos activités émergent de façon récurrente les questions : nous savons donc nous pouvons le faire ; mais devons nous le faire ? Quels dangers pour l’Homme et la biodiversité ? Et les questions d’éthique qui s’imposent !

     

    Dans un inventaire à la Prévert, nous pourrions citer du trivial revêtement de nos ustensiles de cuisine aux nanotechnologies, allant du banal micro-onde au téléphone portable, du GPS à la carte de crédit, de l’insuline issue d’OGM au maïs transgénique, du gène Terminator aux maladies génétiques et de leur prédiction, de la houille blanche aux supers générateurs nucléaires. Ainsi la Science, dévoilant la Nature et ses lois de l’infiniment petit à l’infiniment grand, ouvre des champs d’investigation et de pouvoir qui font le génie de l’Homme. Toutes ces technologies envahissent notre quotidien. Deux attitudes s’affrontent : l’Homme peut tout faire tel un Prométhée, thème repris dans  le rebelle de Camus ou bien l’Homme doit-il remonter sur son arbre selon le paradigme de Roy Lewis dans « Pourquoi j’ai mangé mon père ».

     

    Face à l’Homme de Science pour qui il ne peut y avoir de limites dans la recherche de la connaissance de la Nature, apparaissent des mouvements antiscience qui génèrent la peur dans la population. Peur pour la planète, peur que l’Homme prenne à son compte l’évolution des espèces dépassant ainsi la réalité décrite par Darwin, peur pour les libertés publiques individuelles et collectives, peur pour la santé. A « L’Homme est enfin libre, il peut se détruire »de Jean-Paul Sartre lors de la première explosion de la bombe atomique suivra « L’Homme est enfin libre, il peut se modifier » de Guy Braibant s’interrogeant devant le Conseil d’Etat sur le développement des manipulations génétiques.


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  • Commentaires

    1
    Sprefet
    Samedi 19 Février 2011 à 08:31

    Bonjour et félicitations pour ce travail de communication.

    Je pense que l'éducation a un rôle a joué dans la vulgarisation des sciences dès le jeune âge. Nous sommes dans un système éducatif où, jusqu'à la Terminale, nous apprenons la théorie du pourquoi. Nous alignons les équations et leurs systèmes de résolutions, mais nous n'avons que peu d'idées sur leurs finalités. Il faut attendre, pour les plus chanceux, l'Université, pour découvrir leurs applications dans notre quotidien. Que serait le GPS sans Einstein et sa Relativité et que dire du micro onde ...

    Jouer avec les sciences très tôt ouvrirait l'esprit aux possibles et au raisonnement.

    La science n'a valeur que par l'expérimentation.

    Bien à vous.

    Le Sprefet.

    2
    Mercredi 5 Octobre 2011 à 12:01

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    3
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